L’issue cachée de la seconde guerre mondiale – Blogue La Seigneurie
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L’issue cachée de la seconde guerre mondiale

Il y a trois jours, nous célébrions la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Ce conflit, bien connu de toutes les générations, a bien failli se terminer dans un dénouement fort différent qu’aujourd’hui, ce qui aurait changé la face du monde.

En 1939, l’Allemagne Nazie, menée par Adolf Hitler, signe un pacte de non-agression avec l’Union des Républiques socialistes soviétiques, dirigée par Joseph Staline. Conformément à une stratégie conclue entre les deux parties, les deux nations devaient prendre possession de la Pologne. Le pays est rapidement capturé et Hitler semble mener la danse, mais surtout être dans une avance confortable en comparaison au Royaume-Uni et à la France, pays avec lesquels il est en guerre. En 1940, c’est au tour de la France de subir la stratégie du Blitzkrieg. L’invasion de la France, de la Belgique et des Pays-Bas ne prendra qu’un mois et demi. Encore une fois, l’armée d’Hitler sort victorieuse.

La même année, en juillet, l’Allemagne nazie lance son offensive sur le Royaume-Uni qui dure jusqu’en mai 1941. La Bataille d’Angleterre, guerre aérienne, se verra soldée par une victoire des Britanniques. C’est la fin des grandes victoires pour l’Allemagne.

En 1941, Hitler, ayant une haine profonde pour les communistes, décide de mettre son plan bien en place depuis le début de la guerre à exécution et de trahir l’Union soviétique. Le 22 juin 1941, les Allemands entrent en Union soviétique et commencent leur avancée. L’avancée semble se présenter comme un succès au départ, mais les températures se présentent de moins en moins clémentes, ce qui met à mal les Allemands avec de l’équipement estival. C’est sans compter la tactique soviétique de la terre brûlée: avant de quitter un emplacement, l’armée soviétique brûle tout en ne laissant rien derrière pour ravitailler l’armée ennemie. Ils s’organisent même pour contaminer l’eau des puits. Au bout de cinq mois, l’Allemagne perd l’initiative. L’opération Barbarossa se solde par un échec! Malgré quelques tentatives pour reprendre le contrôle de l’avancée, les Allemands se voient repoussés. À la suite de cet acte perfide d’Hitler, Staline rejoint les forces alliées. Le rêve de la Grande Allemagne d’Hitler semble de plus en plus se voir mourir.

Pour le restant de la guerre, les Allemands vont de plus en plus reculer sur le front de l’est par rapport aux Soviétiques. À l’ouest, les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada réussissent leur débarquement en Normandie, le 6 juin 1944 et continuent leur progression en territoire occupé. Les Alliés réussissent à entrer de tous les côtés de l’Allemagne. La capture de Berlin par les Soviétiques marque la fin de l’Allemagne Nazie. Le 2 mai 1945, le drapeau de l’URSS flotte sur le Reichstag. Le 8 mai, l’Allemagne nazie signe la dernière capitulation. C’est la fin pour l’Allemagne nazie et la Seconde Guerre mondiale en Europe.

Finalement, l’Allemagne d’Hitler aurait facilement pu gagner cette guerre. L’erreur d’attaquer l’Union soviétique sera la raison pour laquelle l’Allemagne nazie sera défaite. Ne pas attaquer l’Union soviétique aurait permis à Hitler d’investir son armée plus à l’ouest et probablement repousser le débarquement de Normandie. Si Hitler l’avait emporté, les pays capturés par son armée n’apparaitraient pas sur la carte du monde. De plus, l’Europe aurait une diversité ethnique très limitée. Les «indésirables» (juifs, handicapés, homosexuels, communistes, tziganes et autres) seraient toujours persécutés à ce jour et l’Europe aurait une allure fort différente! L’attitude belliqueuse de la Grande Allemagne plongerait le monde dans une période de guerres lourdes. Imaginez si en plus les Allemands avaient été les premiers à trouver l’arme nucléaire. La puissance mondiale ne serait pas les États-Unis d’Amérique mais bien… la Grande-Allemagne!

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